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 Ce Dimanche 18, nous allons vivre notre plus   mémorable journée : le sentier 6 qui longe la rivière   Achla, avec ses bains délicieux, et un repas paysan en   pleine  brousse ! 
Et puis une remontée épique dans la benne d'une jeep ! 

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Dimanche 18/09/2022 

JOUR 4 SENTIER N° 6 MODERE A DIFFICILE 9 KM 3H30 DE MARCHE. RIVIERE ACHLA. SOUPER TRADITIONNEL GREC EN BROUSSE. REMONTEE DANS LA BENNE D'UNE JEEP.

A 10 h tapant, les minibus sont là, devant la porte du Karanassos. Frankiskos et Nikos nous déposent  à Vourkoti, alt  500m. Superbe village où circule un air frais. Dimitri nous accompagne. A la sortie du village, un viticulteur nous fait goûter ses raisins récoltés, qui emplissent toute la benne de son pick-up. Mmmmh ! tout le bon soleil de la Grèce dans ce fruit !  La rivière s’appelle d’abord Varidi avant de devenir le fleuve Achla. Le sentier court sur son flanc gauche, avant de passer sur un pont à mi-parcours. Le groupe s’est scindé en 2 car les uns veulent descendre un sentier presqu’à pic pour découvrir un lac naturel dans lequel ils vont nager. Tandis que les autres, càd Michèle, Adeline, Régine, Eliane, Marie-Anne et moi trouvons sous un autre pont une petite vasque naturelle dans laquelle il fait bon se baigner, surtout pour abaisser la t° du corps.

Le reste du groupe nous rejoint, et nous remontons jusqu’à un petit monastère où on peut remplir sa gourde d’eau fraîche.

Ensuite, la descente vers la plage est difficile, quoique très belle : sentier de biques, ronces, cailloux, bruyère. Le pied se blesse à freiner à chaque pas l’élan du corps. Le groupe s’étire tant qu’il finit par y avoir  1 km entre le premier et le dernier. Dimitri nous montre dans la montagne un antique pressoir à vin (πατητήριο).

Finalement, chacun renonce à aller jusqu’à la plage Achla, distante d’encore 1 km, et préfère se faire accueillir par des fermiers qui organisent des repas traditionnels pour les touristes, dans leur petite ferme adossée à une chapelle dédiée à Saint Georges.

2 tables de 8 places sont dressées. L’accueil est somptueux : petit verre de rakomelo (raki + miel), salade avec feta de leurs biques, omelette typique appelée FROUTALIA, genre de tortilla avec des patates, des saucisses et de gros blocs de graisse de porc, vin rouge titrant 17° : en peu de temps, fou-rire général, et ambiance plus que détendue. Le plat principal est de la chèvre avec des pâtes : délicieux ! Nous avons droit pour terminer à du chalva, genre de cake tirant vers le nougat. Toute la famille s’y est mise : le patron Elefteris, sa sœur et son beau-frère, la maman du patron, et les 2 enfants de la sœur, tout cela dans une simplicité et une gentillesse que l’on ne rencontre que dans les beaux films sur la Grèce (comme p.ex. « Le Capitaine Corelli »).

Il fait fort noir quand les 16 Marcheurs de Chevron paient leur repas (23€/pers.) et sont chargés comme du bétail dans les bennes de deux pick-up 4x4. Cela n’en multiplie que les fous-rires. Je dois dire qu’il faut remonter à mon adolescence, et à l’heureux temps du scoutisme, pour me souvenir d’une telle joie à être transporté dans la benne d’un camion. Le trajet dure 20 bonnes minutes sur une route ravinée et bosselée. Et ce sont 2 groupes hilares – tous la rate éclatée de rires sans fins – que les 2 jeeps rendent au minibus de Nikos, venu sagement nous attendre sur la route en macadam, pas loin d’Apoikia. Le clou de notre séjour, assurément ! (au point que l’on m’embrasse pour me remercier alors que c’est Frankiskos qui a tout organisé.)

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