LES MARCHEURS DE CHEVRON

MERCREDI  21/09/2022 JOUR 7 TRANSFERT de BATSI à ORMOS KORTHIOU. BALADE DE AGHIOS MAMAS à ORMOS KORTHIOU. 11 OU 12 KM. FACILE.

Ce jour, nous quittons le bel hôtel Karanassos à Batsi pour migrer vers le sud de l’île, vers l’hôtel KORTHI, situé à ORMOS KORTHIOU (signifie : la baie de Korthi).

Isabelle et Nicole y vont dans leur petite voiture de location. Mais comme le minibus de Nikos ne peut accueillir que 17 personnes, et que c’est un peu étroit pour charger aussi les bagages, on en fourre quelques uns dans la voiture d’Isabelle et Nicole, à leur grand mécontentement. Mais où est donc passé Frankiskos et son minibus Mercedes Vito ? On aurait bien eu besoin de lui aujourd’hui !

Nikos charge donc 17 marcheurs dans son minibus. Il les dépose tous sauf trois (le mari de Janine Godinas, Michèle Y, et Eliane qui a le pied en sang après s’être blessée à un caillou ou une souche hier ou ce matin.) dans la montagne à Aghios Mamas, sur la côte Ouest, en faisant un grand détour pour avoir une route asphaltée, près de Pera Chorio. Là, le groupe est scindé en deux : Marianne, Régine et moi  décidons de ne pas aller au monastère (6 km en plus !). Les autres (= 11 marcheurs)  partent  vers le monastère Panaghia Tromarchiani.

Nous marchons à 3 et nous arrêtons souvent pour goûter des mûres, des figues ou des noix. A un moment, après nous être arrêtés près d’un lavoir, une femme nous propose du café grec. Pourquoi pas ? Le meilleur café de ma vie ! Quelle gentillesse chez ces habitants de la montagne ! Plus loin, la fatigue se fait sentir, et on s’arrête souvent. Les 2 derniers km, sur asphalte, sont éprouvants. Mais l’hôtel Korthi apparaît et tout rentre dans l’ordre.

Le gros de la troupe arrive une bonne heure plus tard. Non seulement, ils ont fait 6 km de plus, mais en outre, ils se sont trompés et ont dû rebrousser chemin pendant environ 1 km. Les tracés exposés plus haut sont ceux de leurs trajets.

A l’hôtel KORTHI ou KORTHION, chacun prend possession de sa nouvelle chambre. Les nouveaux découvrent le charme discret de cet hôtel suranné, mais en ordre, les anciens retrouvent cet endroit chargé des bons souvenirs de 2021. Le patron, lui, n’a que peu changé. Il a maintenant 78 ans, Monsieur Michaël MANESSIS, et en paraît toujours 10 de plus. Il gère ce gros hôtel avec seulement une femme d’ouvrage, mais c’est son fils qui, à distance, est chargé de la comptabilité et de la gestion par internet.

Marie-Anne offre au patyron des biscuits, en remerciements de services rendus l’an dernier. Une heure après, le patron revient de la ville avec 2 boîtes de biscuits au massepain, une pour Marie-Anne, et une autre pour moi « parce que je lui apporte des clients ». Ah ? Bon ! Je les distribuerai lors d’une prochaine réunion de comité.

Verre partagé au milieu de la rue piétonne, en groupe. Discussions pour régler la note. Souper ensuite au 1er resto après la cafeteria = le meilleur : chez CALOGRIDIS. On y mange du giouvetsi à la chèvre, accompagné de kritharakia, ou bien d’excellentes tsouzoukakias, ou une bonne brochette.

Dodo. Le matelas est dur. Matin : lever de soleil en direct.

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